La planification financière après 40 ans
Le Belge est mal préparé face à la succession
Le premier constat qui ressort de notre enquête est clair : le Belge est mal préparé face à la succession. Il apparaît ainsi que 70 % des répondants n’ont rien planifié pour leur succession, et que 2 répondants sur 3 n’ont pas mis en place de testament.
La retraite, période peu anticipée
Autre constat assez surprenant : plus de 80 % des Belges de plus de 40 ans déclarent ne pas être bien préparés à leur retraite. De la même manière, nos concitoyens commencent à se préparer très tard à cette période de leur vie (après 40 ans pour la majorité d’entre eux), et seul 1 répondant sur 5 fait appel à l’aide d’un banquier ou d’un planificateur financier.
Notre enquête révèle d’ailleurs que 3 Belges sur 10 sont inquiets de leur situation financière après la retraite, et que 3 personnes interrogées sur 10 ignorent le montant qu’elles percevront une fois retraitées.
L’épargne et l’investissement après 40 ans
Si 8 Belges sur 10 déclarent épargner pour leur pension, presque autant (76 %) estiment ne pas épargner assez. Paradoxalement, 34 % des répondants affirment vouloir prendre leur retraite avant l’âge de 60 ans, tandis que seuls 4 Belges sur 10 épargnent sur le long terme.
En ce qui concerne l’investissement, on observe que 66 % des Belges interrogés investissent leur argent, phénomène par ailleurs en hausse depuis la crise du COVID-19, 80 % des répondants déclarant investir davantage qu’avant la pandémie.
Un manque d’information autour des questions financières
Dernier constat à l’issue de notre enquête : les Belges ne sont pas assez informés autour de certaines questions financières. Ainsi, 2 Belges sur 3 ont l’impression de ne pas être suffisamment informés sur les possibilités d’épargne et d’investissement qui s’offrent à eux. En outre, 27 % des personnes interrogées commencent à connaître les ETF (fonds négociés en bourse), un moyen facile et automatisé d’investir.
« Notre enquête a démontré que les Belges de plus de 40 ans étaient préoccupés par leur santé financière, mais qu’il existait un manque d’information autour des produits d’épargne et d’investissement, ainsi qu’un manque de préparation autour de grandes étapes telles que la retraite ou la fin de vie » explique Kim Van Esbroeck, Country Head chez Aion Bank. « Il est clair que les Belges cherchent des manières de faire fructifier leur argent, et leur appétit d’en savoir plus sur les différentes possibilités d’épargne et d’investissement n’a fait que croître pendant la pandémie. »